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Village AOURIR

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  • Créé le : 05/08/2008 18:13
    Modifié : 10/01/2019 17:30

    Garçon (27 ans)
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    [ village Aourir ]

    La Dynastie des AIT OULKADI

    29/08/2008 03:37

    La Dynastie des AIT OULKADI


    La Dynastie des AIT OULKADI.

    L’origine de l’appellation de la famille régnante du royaume de Koukou « Oulqadi », remonte à leur aïeul Abou El Abbas El Ghobrini né en 1246 au village Aourir du âarche des Ath Ghobri, actuellement le territoire d’Azazga, qui exerçait en qualité de « qadhi - Juge » et également conseillé auprès des souverains hafsids au niveau de la capitale des hammadite Béjaia, assassiné en 1305, qui donna par la suite le nom patronymique de la famille en raison de sa fonction de juge.

    Cela alors que l’origine de l’appellation du royaume de Koukou qui s'étendait sur une grande portion du littoral algérien, de Béjaïa à Chlef, jusqu'à Blida et l'Ouarsenis en passant par la Kabylie.
    Certains historiens affirment qu’il s’agit de noix de coco qui ont été offerts par un roi d’Afrique au roi de Koukou qui les a plantés au niveau du village, alors que d’autres affirment que ce nom fait référence à une cité prospère au nord du Niger « Gao », cocotiers emmenés d’Afrique et plantés en cette haute montagne.

    Parmi les rois ayant régné sur le royaume de Koukou, Amer Oulkadi, connu pour sa tyrannie était redouté de tous. « Ce dernier, contrairement à son sage aïeul, fut un souverain fantasque, cruel, despotique et irresponsable » Des dictons le concernant subsistent encore de nos jours dans la culture orale. On dit alors « lwahch lefil ar nuyasd gemas » faisant allusion au jour, où ce roi avait ramené un éléphant qui saccageait les cultures des villageois, et qui sont allé se plaindre auprès de lui pour l’enfermer. Au moment de la plaidoirie, les villageois, se sont rétracté de peur, alors le vieil homme, qui avait pris la parole, ayant été abandonné par les siens et livré seul au courroux de ce roi, qui était un véritable bourreau, dit alors au roi « ton éléphant se sent seul, il faut le ramener une compagne ! ».

    « L’épisode de l’éléphant, son remariage avant même l’enterrement de sa première épouse avec l’embarras des gens ne sachant plus s’ils devaient lui présenté des condoléances ou des félicitations, sont des exemples illustrant son arbitraire et son insouciance face à la souffrance des autres ; ». Ce dernier avait d’ailleurs était assassiné «dans un complot ourdi par ses, aussi bien ses ennemis que ses partisans, et où son propre frère Ahmed prendra part ».

    La veuve d’Amer s’en fuie en Tunisie où elle donne naissance à son fils Hend, l’héritier légitime du trône, connu sous le nom « Hend Attunsi Boukhtouche » (l’homme au javelot), qui revient se venger en invitant les notables de la région à un festin qu’il transforma en un véritable carnage. « Quelques temps après Hend reconquit le trône de son père»


    Le royaume de Koukou (Thaguelda n Koukou):

    Le royaume de Koukou, a été fondé à partir de 1510 selon Louis Rinn, date où apparaît Ahmed Ath el Kadi. Ce royaume peut être considéré comme une sorte de principauté Berbèro-Kabyle issue de la dispersion et de la dislocation du royaume Hafside de Bejaïa, contrôlant une partie notable de la Kabylie du Djurdjura à Sétif jusqu’à Constantine. Il était dirigé par une famille kabyle d’Aourir n’Ath Ghobri

    Lorsque les Espagnoles s’emparent de Vgayeth (Bejaïa) en 1510, la famille régnante des Hafsides est en déroute. Si-Ahmed Ath el Kadi organise alors la résistance, et réussit à stopper l’offensive ennemie. Il a légitimé son autorité par le maniement du sabre et devient, en 1514, le premier souverain de Koukou. Ahmed Ath el Kadi avait le soutien des Ath Khellili, Ath Bou Chaïeb, Ath Igawawen, Ath Yahia, Ath Idjer, et bien sur les Ath Ghobri, il devint ainsi le roi (Aguelid) de Koukou.

    Selon Marmol et Carjaval, au début de son histoire le royaume disposait d'un corps régulier de 5000 arquebusiers et 1500 cavaliers et d'autres troupes d'hommes issus du pays sachant manier les armes. Avant 1518, le royaume de Koukou faisait alliance avec les Turcs de Barberousse. À la suite de leur rupture en 1518, le royaume va perdre de son influence à cause de l'essor d’un autre royaume Berbère, celui des Ath Abbes (dont est issue la famille Mokrani). Ce royaume devient un concurrent et ennemi de Koukou, situé sur la rive orientale de la Soummam, il s’étend jusqu’au Sahara. Il rivalise avec les plus grandes villes sous l'influence croissante des Turcs de la régence d'Alger dans l'est (Jijel, Collo, Constantine).
    Le domaine de Koukou sera ainsi réduit à un territoire correspondant à la Grande Kabylie actuelle qu'il conservera au cours des siècles suivants. La rivalité entre Koukou et Ath Abbès nous rappelle celle des Almohades et les Almoravides, des dynasties Berbères qui s’entretuaient pour le pouvoir. Au lieu d’unifier leurs forces contre les ennemis communs, les envahisseurs Turc et Espagnol, les deux principautés Berbères se sont entretuées au point de tout perdre.

    En 1520, Ahmed Ou El Kadi repousse les détachements des milices du Turc Khair-Eddine qui multipliaient les incursions dans la vallée du Sébaou et contraint le chef turc à fuir pour se réfugier à Djerba en Tunisie. Il occupe Alger jusqu’en 1524 (certaines sources avancent 1527, Les Algérois, excédés par les rigueurs de la nouvelle autorité d’Ahmed implorent le Turc Khair-Eddine de les délivrer, ce dernier vint à leur secours à la tête d’une nouvelle armée. Si Ahmed Ath El kadi part à sa rencontre pour le combattre. Quelques heures avant d’attaquer les positions ennemies, Ahmed Ath El Kadi fut assassiné par un membre de sa garde rapprochée qui fut selon les historiens, allié des Turcs, à Tizi-Nat-Aïcha (Thénia) où il avait dressé son bivouac, sa tête fut coupée et promenée à travers Alger sous la domination des Turcs.

    En 1529, Si-Hocine Ath El kadi, frère de Ahmed Ath El kadi, fut nommé Roi de Koukou et reprendra le commandement de l’armée Kabyle pour organiser la défense contre les envahisseurs Turcs devenus les maîtres d’Alger, jusqu’en 1546. 

    En 1546, Si-Amar Ath El kadi succède à son père. Il règnera jusqu’en 1618, date de son assassinat par son frère Mohamed qui s’empare du Trône. Si Amar Ath El Kadi écrit au roi Philippe II d'Espagne qu'il disposait de 100.000 hommes. Cette armée est souvent employée, soit contre la régence d'Alger par les Turcs, soit dans le cadre d'alliances avec l’Espagne soit contre le royaume rival des Ath Abbes.

    La veuve de Si Amar qui était enceinte, se réfugie chez ses parents, dans la famille royale des Hafsides de Tunisie. La même année, elle donne naissance à un garçon, surnommé Boukhetouche (l’homme au javelot) ou Si Ahmed Atounsi.
    En 1632-33, encore adolescent (approximativement 15 ans) il retourne en Kabylie, à la tête d’une petite armée constituée par ces oncles maternels les Hafasna (Hafsides), renverse son oncle Mohamed et reprend le trône de son père Si-Amar et s’établit à Aourir N’ Ath Ghobri.

    La succession des Ath El Kadi sera assurée par les Iboukhtouchen. L'hypothèse la plus vraisemblable et la plus communément admise étant que les Iboukhtouchen et les Ath El Kadi ne sont pas de la même famille.

    Selon les historiens, on peut considérer que le royaume de Koukou prend fin définitivement vers 1624, date à laquelle les Ath El Kadi sont chassés de Koukou et regagnent Aourir. Mais la date de 1640 semble plus exacte, puisque c'est à ce moment là que les Iboukhtouchen fixent leur résidence (Mirabeau) dans ce qui deviendra progressivement Tizi-Ouzou (Boulifa).

    Durant son règne, Si-Ahmed Atounsi Boukhetouche repousse les incursions des janissaires et réussit à sauvegarder l’indépendance de son royaume. À défaut de soumettre la Kabylie, les Turcs se contentent alors de la contenir.
    A la mort de Si Ahmed Atounsi Boukhetouche, en 1696, la famille est déchirée par une sanglante guerre de succession. Ce chef avait deux fils, le premier du nom d’Orkho qui s’établit à Ifnayen (Fenaïa) qui donna naissance à la lignée des Orkho « ceux d’en haut », et l’autre, Si Ali qui succéda à son père Si Ahmed en 1696-97 fut le chef de la lignée « ceux d’en bas ». Les deux lignées, donc les deux frères, furent tout le temps en guerre, ce qui les fragilisa, une fragilité dont profita l’ennemi Turc.

    Fragilisée par les divisions, la Kabylie devient une proie accessible aux visées Turques. À partir de 1720, le Turc Ali Khodja organise le Makhzen des Amraoua, dans la vallée du Sébaou, avant de partir à l’assaut des dernières poches de résistance kabyles et leur anéantissement définitif.

    En 1730, la dynastie de Koukou est vaincue, les Turcs commencèrent par installer des postes avancés dans les plaines de la Grande Kabylie qui devint à son tour, comme le reste de l’Algérie, colonisée par les Turcs de l’empire Ottoman.

     








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